Jamais échanger avec quelqu’un n’avait été aussi compliqué pour Kang Soo-hwa. Surtout quand cette fameuse personne vous rend fou rien qu’avec le son de sa voix.
Kang Soo-hwa est au chômage et ne sait pas trop quoi faire pour y remédier. Alors, lorsqu’il se fait arroser par mégarde par le patron d’un café, il tente le tout pour le tout et se fait embaucher. Cependant, il ne s’attendait pas à se retrouver à servir un café dégueulasse, mais de très bons plats. Et encore moins à devoir apprendre la langue des signes pour avoir une conversation avec son patron. Conversation qui pourrait bien tourner à quelque chose de plus intime…
Publié en papier chez KBL, SIGN se dote d’un premier tome assez conséquent, car pas moins de 28 chapitres se trouvent à l’intérieur. À savoir, la totalité de la saison 1. La version numérique comprenant 115 chapitres en 3 saisons. Vous avez le temps de vous immerger dans l’histoire.
La communication est primordiale !
Entre les deux personnages principaux, qui ont du mal à se comprendre, et pas seulement en raison du handicap de l’un d’eux, tout semble s’avérer compliqué. Au premier abord, bien que Goyo soit malentendant à cause d’un accident dont vous en apprendrez plus dans la suite, il peut lire sur les lèvres. Sauf que cela n’empêche pas Soo-hwa de vouloir apprendre la langue des signes. Il a cette curiosité qui le pousse vers son patron. Et surtout, il veut tout faire pour que celui-ci évite de parler.
Car petit souci, sa voix tellement sexy le fait bander. Pire qu’un aphrodisiaque. Ce qui entraîne des situations improbables et drôles. Attention les quiproquos vont bon train.
Particulièrement lorsqu’un autre retournement de situation va les mettre sur le même pied d’égalité. Mais ça, on vous laisse le découvrir en lisant l’histoire.
Les personnages secondaires ont leur importance.
Le collègue de Goyo et Soo-hwa est un pivot de leur équipe (presque un personnage principal). Là aussi bien pour protéger son patron que pour faire tourner en bourrique le nouvel employé, son ton sarcastique et son caractère en font un maître de la manipulation. On ne peut que noter qu’il jouera un rôle considérable dans la suite.
L’utilisation de la langue des signes.
Vous l’aurez compris avec le titre, même s’il s’agit d’une romance plutôt comique avec son côté sexy et drôle, on aborde quand même un sujet important : le handicap. Goyo ne pouvant entendre, on vit à travers lui sa condition. Comment gérer l’absence de bruit et ce qu’est son quotidien face aux personnes entendant.
Soo-hwa nous apporte aussi un autre point de vue avec des scènes où il se retrouve dans des positions qui font que la communication est quasiment impossible sans la parole.
Mais tout est traité de façon à ce que la dose entre humour et sérieux nous fasse passer un très bon moment.
En plus, les gestes sont apparents dans les cases et on est immergé à notre tour dans cette communication compliquée.
Un chara-design différent.
On ne peut terminer cette chronique sans parler du design des personnages. Ils sortent de l’ordinaire. Nous sommes loin du stéréotype des beaux gosses qu’on retrouve souvent dans les romances boy’s love. Goyo est un ours, assez carré (tout comme ses lunettes). Soo-hwa est frêle et petit. Ce trait s’accentue d’ailleurs au niveau des yeux qui sont assez simples. Tout passe dans les expressions et la caricature. Ker maîtrise un style qui matche bien à son titre.
Attention, ce livre est pour public averti.
Retrouvez SIGN en papier chez KBL.
Le tome 2 sortira en juillet chez KBL.
Et si vous aimez les romances coquines, on vous laisse vous diriger vers : PERVERS EN DEVENIR
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